Le meeting avait été organisé à la hâte, et les ténors du parti - Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius en réunion électorale, Ségolène Royal indisponible...
Le député-maire des Verts Noël Mamère, qui devait partager l'estrade, y a finalement renoncé en raison de problèmes avec certains socialistes locaux, tels Gilles Savary qui avait envisagé de se présenter contre lui.
Le premier secrétaire a justifié le choix de Bordeaux par le bon score réalisé par Ségolène Royal dans la ville - 52,44% au second tour - et plus globalement dans la région.
Le premier ministre François Fillon a indiqué mercredi que tout ministre battu devrait quitter le gouvernement.
"Nous sommes animés par un esprit de conquête", a dit encore le premier secrétaire, l'opposant à "l'esprit de revanche" de la droite.
M. Hollande a insisté sur le fait que l'enjeu de cette élection était certes de décider d'un choix politique et de choisir entre le projet "individualiste" de la droite au pouvoir et le projet "collectif" du PS, mais aussi de "juger une majorité sortante".
Lors d'un point de presse, avant le meeting, il avait laissé entendre que le prochain congrès du parti se tiendrait à son échéance normale, en novembre 2008, réitérant qu'il quitterait alors la direction du parti.