« Ma responsabilité, c'est de faire gagner le PS »
Il a estimé que la candidature d'une femme avait joué "dans la curiosité et l'intérêt qu'elle avait pu susciter".
"Mais on ne peut pas identifier une candidature à la présidence de la République au simple fait d'être une femme", a-t-il souligné, mettant en avant "une volonté de renouvellement, une aspiration au changement" chez les Français.
Evoquant les conflits éventuels d'intérêt entre Ségolène Royal et lui, si elle devient présidente de la République, il a précisé: "La meilleure façon d'éviter les conflits d'intérêts (...), c'est de séparer clairement vie politique et vie privée".
"Chacun doit être dans son rôle et établir une limite étanche, étroite, entre ce qui relève de la vie publique et ce qui appartient à la sphère personnelle", a-t-il indiqué tout en précisant qu'il n'irait pas vivre à l'Elysée en cas de victoire de Ségolène Royal à l'élection présidentielle.
Le « costard » retaillé, il a conclu : "Et je l'ai dit souvent pour d'autres: on peut réussir sa vie politique sans être candidat à l'élection présidentielle.
Il est vrai que tant d’autres, avant lui, avant elle, ont dit « je ne suis candidat à rien » …