Démentant toute dramatisation à but électoral, Jean-Marie Le Pen a affirmé avoir eu les pires difficultés à vaincre la réticence des élus en dépit des appels de Nicolas Sarkozy et de plusieurs responsables UMP en sa faveur.
Le candidat de l'UMP avait déclaré qu'il se "battrait" pour que le président du Front national, mais aussi le porte-parole de la LCR Olivier Besancenot, puisse se présenter à la présidentielle.
Plusieurs responsables du FN, dont Marine Le Pen, vice-présidente, ont assuré que le "message" du candidat de l'UMP n'avait pas eu "d'effet particulier", son appel ne s'adressant pas directement aux élus UMP.
Fin février, le dirigeant du Front national avait porté plainte en diffamation contre Philippe de Villiers et pour vol contre les auteurs présumés d'une offensive "très calculée", selon lui, visant à dissuader les élus de le parrainer.