Manœuvres et bruits de couloirs
• Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre UMP: "les centristes sont des gens qui ont l'esprit ouvert et ils peuvent trouver avec les UDF qui ont déjà rejoint Nicolas Sarkozy une sorte de vote respectable et respecté".
• Jean-Christophe Cambadélis, député PS: "aujourd'hui, on voit débauchages et menaces. Débauchage d'Eric Besson et menaces sur les dirigeants centristes. Le débauchage et la menace préfigurent mal ce que serait le régime sarkozien".
• Brice Hortefeux, conseiller de M. Sarkozy: "On est prêt à dialoguer avec tous ceux qui le souhaitent, avec François Bayrou, avec ceux qui sont autour de François Bayrou, mais la conception de Nicolas Sarkozy, c'est de faire de l'élection un entretien, un face à face avec les électeurs".
• Julien Dray, porte-parole du PS: "j'appelle François Bayrou à être conséquent et à discuter" avec Ségolène Royal, et à aller "jusqu'au bout" de sa démarche de premier tour.
• Xavier Bertrand, porte-parole de Sarkozy: "au moment où Nicolas Sarkozy veut rassembler, Ségolène Royal veut marchander".
• Daniel Cohn-Bendit, député européen Verts: "il y a avec l'humanisme une passerelle de valeurs fondamentales entre la gauche et ce centre qui s'exprime en partie à travers François Bayrou".
• André Santini, député UDF, soutien de Sarkozy: "Bayrou a fait la voiture-balai dans cette élection. Après quoi, il va s'écrouler. Le 6 mai, il n'aura plus personne derrière lui".
• Maurice Leroy, député UDF: "l'appel au ralliement me fait personnellement doucement rigoler".
• Le député européen PS Pierre Moscovici: "si je pensais que l'appel au centre entre les deux tours était la bonne démarche pour l'emporter, je le dirais"."Je ne crois pas qu'on puisse accomplir ce +big bang+ en 15 jours".
• Eric Besson (ex-PS), soutien de Sarkozy: "mon ralliement n'est pas mon reniement (...) Je suis toujours un homme de gauche".
• Azouz Begag, ancien ministre, partisan de Bayrou: "Je sais pour qui je ne voterai pas. Je ne voterai jamais pour Nicolas Sarkozy".
• Dominique de Villepin, Premier ministre : "l'unité de la famille politique qui est la nôtre a rarement été aussi parfaite", et Nicolas Sarkozy "porte haut les couleurs de notre famille politique".
• Alain Juppé (UMP), ancien Premier ministre: "rien n'est jamais gagné, je ne suis pas triomphaliste. Je pense simplement que le résultat extraordinaire du premier tour crée une dynamique qu'il est difficile de casser maintenant".
• Eric Coriolan, "porte-parole des Comités Bayrou" de la Guadeloupe, appelle à faire "barrage" à Nicolas Sarkozy, "qui représente un danger pour la République".