Peu de place à la poésie
• Ségolène Royal: "Je crois que le système médiatico-financier auquel est lié Nicolas Sarkozy a, comme le dit François Bayrou, essayé de faire en sorte que ce débat (avec le candidat UDF) n'existe pas".
• Nicolas Sarkozy: Ce sont "des procès de Moscou. Franchement, si rénover la vie politique c'est faire des procès de Moscou comme ceux auxquels on assiste depuis quelques heures, ce n'est pas de la rénovation de la vie politique".
• "Tout cela me permet de noter que Canal+ m'obéit, voilà une bonne nouvelle. Mon Dieu, j'aurais dû y penser plus tôt".
• François Fillon, conseiller de Nicolas Sarkozy: "C'est un coup monté par François Bayrou pour continuer à garder les projecteurs braqués sur lui alors qu'il n'est pas au second tour"
• Vincent Peillon, porte-parole de Ségolène Royal : "Il y a eu, nous le savons par des sources diverses, des pressions, des menaces, des interventions politiques (...). Quelle France nous prépare Nicolas Sarkozy: une France triste, brutale, monochrome, réduite au silence".
• Philippe Douste-Blazy, ministre (UMP) des Affaires étrangères: "Je vois que Nicolas Sarkozy rassemble, je vois que Ségolène Royal marchande et je vois que François Bayrou pleurniche".
• Simone Veil, soutien de Nicolas Sarkozy: "Il est extraordinaire que François Bayrou dise "je n'ai pas de preuve, mais j'en ai la certitude". Il n'a pas besoin de preuve pour être d'une grossièreté et d'une violence extraordinaires".
• Marine Le Pen, vice-présidente du Front national: "Il semblerait que cet électorat de François Bayrou va se diviser en deux et que par conséquent, le seul qui ait véritablement les clés de ce scrutin, c'est encore une fois Jean-Marie Le Pen".
• Michel Charasse, ancien ministre PS, après avoir reçu Nicolas Sarkozy: "Je ne lui ai jamais demandé sa voix et il ne m'a jamais demandé la mienne. On n'a pas changé d'avis. On n'appartient pas au même camp. Je ne suis pas le frère d'Eric Besson".
• Nicolas Sarkozy: "J'ai même enregistré le soutien de M. Goulard, ça me fait plaisir. Il va me manquer M. Begag, un trou béant dans mon dispositif".
• François Goulard (UMP), ministre délégué à l'Enseignement supérieur, avait rallié François Bayrou et a annoncé qu'il voterait Sarkozy au second tour. Azouz Begag, ex-ministre de la Promotion de l'égalité des chances, soutient M. Bayrou et a affirmé qu'il ne voterait "jamais" pour M. Sarkozy.
• Silvio Berlusconi, ancien chef du gouvernement italien: la tâche de Nicolas Sarkozy "n'est pas facile, malgré la force que lui a donné son score important au premier tour, parce que son adversaire a une forte personnalité et un charme indéniable".