On se projette déjà après, visiblement.

· Nicolas Sarkozy: "Dans une campagne où j'ai voulu parler de la France, je veux terminer par là où j'ai commencé, ici, sur le plateau des Glières, symbole de la Résistance française".
· Ségolène Royal: "J'appelle les électeurs à ne pas se laisser matraquer par les sondages comme depuis des mois". "Moi, je leur demande de venir voter massivement et aussi de se révolter contre cette façon de faire qui consiste à dire que puisque les sondages ont parlé, les urnes ont parlé. Et bien, non : venez massivement aux urnes et venez faire mentir les sondages!"
· Mazarine Pingeot, fille de François Mitterrand : "Tous ces sondages relèvent un peu de la manipulation, je trouve ça fort dommage et un peu inquiétant".
· François Hollande, premier secrétaire du PS: il faut "inventer autre chose avec tous les progressistes".
· Julien Dray, porte-parole du PS et de Royal: "Au soir du premier tour, on savait que les choses étaient difficiles".
· Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, à propos de Matignon: "Il est évident que j'ai une carrière qui m'y prépare et que je me suis préparée".
· Dominique Paillé (ex-UDF), député UMP: "J'appelle tous ses électeurs, fidèles aux valeurs qu'UDF et UMP ont toujours partagées, à rester lucides face à cette entreprise sans lendemain (celle de Bayrou, NDLR) et à soutenir massivement Nicolas Sarkozy, dimanche 6 mai".
· Nicolas Hulot: "C’est l’après-6 mai qui m’intéresse: si je veux encourager la mobilisation durable de tous ceux qui ont individuellement rejoint notre démarche (...) mon indépendance constitue mon outil le plus précieux".