Dans les métropoles, dorénavant, l’enjeu est clair : élus et responsables doivent penser la Ville de demain et avoir une vison globale de l’aménagement. Les diplômés EIVP, seuls élèves de Grande Ecole à avoir le titre d’ingénieurs en génie urbain, sont donc prisés par les bureaux d’études et les entreprises pour leurs qualités de chef d’orchestre : ils savent en effet concevoir, construire et aménager des villes durables.
Nouvelles opportunités professionnelles
L’étude confirme la tendance observée ces dernières années : de plus en plus de diplômés débutent leur carrière dans des bureaux d’études (34 %) ou dans des grandes entreprises d’aménagement et de services (12 %). Quant à la Ville de Paris, recruteur unique des diplômés EIVP jusqu’en 1986, elle ne recrute plus qu’1/3 des promotions.
La part croissante du recrutement par les bureaux d’études et par les grandes entreprises légitime les choix pédagogiques de l’EIVP, notamment l’obligation pour tous les élèves de consacrer 13 mois à des stages au cours du cursus de 3 ans, ou encore le fait de privilégier le travail en petits groupes et en mode projet sur des thématiques comme le bilan carbone, l’énergie ou l’eau.
Les besoins de recrutement croissants vont au demeurant exiger un changement d’échelle dans la production d’ingénieurs par le système éducatif. Pour l’Agence nationale pour l’habitat, à l’horizon 2040, en France, le déficit d’ingénieurs en génie urbain devrait atteindre 10 000 par an.
Embauche rapide, bon salaire, fonctions de pointe
Tous types d’employeurs confondus, c’est dans l’aménagement que 50% des diplômés 2007 débutent leur carrière (autres domaines : bâtiment, transport, déchets, eau). Par ailleurs, 93% des recrutements ont lieu dans les 3 mois du diplôme et le salaire moyen est de 31.200 €.