Dans cette enquête qui devrait être menée auprès de 2.800 enfants âgés de 5 ans et scolarisés dans 200 écoles publiques de Paris intra-muros, la Fondation de la Mgen se propose de réunir des données sur la santé mentale et physique des enfants.
La Fondation veut aussi, dans cinq ans, établir un deuxième bilan auprès des enfants ayant participé à la première phase de l'enquête.
Selon la FCPE-Paris, cette étude suscite "quelques inquiétudes" auprès d "un certain nombre de parents", qui craignent que leur anonymat ne soit respecté et que des enfants à risque soient ainsi identifiés.
Lundi soir, la FCPE-Paris, qui a déjà eu une première réunion avec les chercheurs de la Mgen, devait se réunir pour donner son avis sur la suite à donner à l'enquête.
Jean-Pierre Fleury, délégué national de la Mgen chargé de la santé publique, a reconnu que "peut-être, on n'a pas été assez réactifs face à l'inquiétude des parents".
Pour l'instant, la Ville de Paris, chargée de la santé scolaire, a suspendu l'opération.