Sans avoir eu le trac, elle confie qu'elle a vécu "intensément" le moment. "Je voulais être à la hauteur de l'attente".
"Les événements sont maintenant en phase avec le rythme que j'ai voulu. Quelque chose était en train de naître et soudain (dimanche) il y a eu ce sentiment de délivrance que la salle a ressenti", explique-t-elle.
Ségolène Royal n'est pas surprise du "trou d'air" qu'a traversé sa campagne en janvier, en pleine "phase d'écoute" des Français à travers les débats participatifs.
"C'est une autre façon de faire de la politique. Il ne faut pas s'étonner que l'opinion, les médias aient d'abord été déroutés. Ce qui était important pour moi, c'était de tenir le tempo que j'ai choisi", explique la présidente de Poitou-Charentes.
Interrogée sur d'éventuelles "erreurs de stratégie", elle reconnaît que "ce qui a manqué, ce sont les explications" au début de l'année, reprenant l'exemple de ses déclarations sur la justice chinoise, l'un des "couacs" de ces dernières semaines.