Pour autant, "je sais que je suis capable d'assumer la charge de chef de l'Etat. Je pense que je suis, des personnes dont on parle, peut-être celle qui a approché cette fonction de plus près" auprès de François Mitterrand et de Jacques Chirac sous la cohabitation, a-t-il ajouté. "Je ne me dissimule pas la difficulté de cette charge dans un monde extrêmement incertain et inquiétant".
Mais, en attendant, "je veux que ce soient les préoccupations des Français qui soient débattues", a plaidé Lionel Jospin, car la présidentielle "ne peut pas être un rendez-vous manqué une deuxième fois".
Questionné sur Ségolène Royal, Lionel Jospin a épinglé son idée de créer "un deuxième poste d'enseignant dans les classes qui le nécessitent", réitérée dimanche par la candidate à l'investiture.
"J'imagine assez mal un professeur (...) accepter dans sa classe une deuxième personne chargée de faire la discipline", a-t-il tancé, rappelant qu'il a été enseignant pendant onze ans et ministre de l'Education nationale pendant quatre ans. Cette idée, "je ne suis pas sûr qu'elle puisse être reçue par le monde enseignant".