M. Rebsamen a les ailes grillées
"La fatwa renouvelée par François Rebsamen à l'égard des camarades candidats tourne le dos à notre culture socialiste et à nos valeurs communes" a vivement réagi l'ancien ministre, dans une lettre à François Hollande.
M. Rebsamen s'est en effet prononcé, ce week-end, en faveur de la candidature de Ségolène Royal. Il a du coup réitéré un appel au désistement des deux autres postulants du courant majoritaire à savoir Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn.
"Nous ne sommes pas des toutous auxquels, sur un coup de sifflet, on pourrait intimer l'ordre de rentrer au chenil"a tenu à protester M. Lang considérant, à bon droit, que "l'injonction caporaliste n'est pas nécessairement la meilleure méthode pour favoriser le nécessaire rassemblement des socialistes".
"Si demain nous décidions de faire bloc autour d'un candidat ou d'un autre, ce ne peut être en fonction des pressions médiatiques ou de sondages prédictifs, le plus souvent déjoués par les circonstances" assène-t-il enfin pour conclure "ce serait en raison de sa capacité à rassembler la gauche et à gouverner le pays". Suivez son regard ...
Bref, ce "vieux loup politique" a la dent dure et a eu raison de demander au Premier secrétaire du PS de "rétablir au plus vite un climat de respect mutuel" et de "mettre un terme à ces disfonctionnements s'il en est encore temps".
Car, comme il l'a indiqué avec raison : "c'est l'avenir de notre formation qui est ici en cause. Dans l'immédiat, c'est la procédure même du choix de notre candidat qui peut être entachée de suspicion".
M. Rebsamen s'est en effet prononcé, ce week-end, en faveur de la candidature de Ségolène Royal. Il a du coup réitéré un appel au désistement des deux autres postulants du courant majoritaire à savoir Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn.
"Nous ne sommes pas des toutous auxquels, sur un coup de sifflet, on pourrait intimer l'ordre de rentrer au chenil"a tenu à protester M. Lang considérant, à bon droit, que "l'injonction caporaliste n'est pas nécessairement la meilleure méthode pour favoriser le nécessaire rassemblement des socialistes".
"Si demain nous décidions de faire bloc autour d'un candidat ou d'un autre, ce ne peut être en fonction des pressions médiatiques ou de sondages prédictifs, le plus souvent déjoués par les circonstances" assène-t-il enfin pour conclure "ce serait en raison de sa capacité à rassembler la gauche et à gouverner le pays". Suivez son regard ...
Bref, ce "vieux loup politique" a la dent dure et a eu raison de demander au Premier secrétaire du PS de "rétablir au plus vite un climat de respect mutuel" et de "mettre un terme à ces disfonctionnements s'il en est encore temps".
Car, comme il l'a indiqué avec raison : "c'est l'avenir de notre formation qui est ici en cause. Dans l'immédiat, c'est la procédure même du choix de notre candidat qui peut être entachée de suspicion".
Candidat libre, pour une métropole libre !