Président du Conseil constitutionnel depuis 2004 et autre fidèle de Jacques Chirac, Pierre Mazeaud est réticent à laisser son fauteuil à M. Debré, avec lequel il est en froid, selon le quotidien. On préférerait dans la haute fonction publique la nomination de Renaud Denoix de Saint-Marc, ancien vice-président du Conseil d'Etat, jugé plus compétent au niveau juridique.
Le président de l'Assemblée nationale s'est refusé mardi à toute déclaration sur le sujet. "Jean-Louis Debré n'a aucun commentaire à faire. Cette question n'est pas à l'ordre du jour", a-t-on déclaré dans son entourage. L'Elysée n'avait pas réagi dans l'immédiat.