Fernand Le Rachinel, l'un des responsables chargés de la collecte des signatures, a précisé à Reuters qu'il devait manquer en fin d'après-midi 63 à 75 signatures, fourchette tenant compte de promesses non encore honorées.
Dans la matinée, Marine Le Pen avait fait état de 77 signatures manquantes, soulignant qu'il restait six jours ouvrables avant le 16 mars, date-limite de dépôt des paraphes au Conseil constitutionnel.
"Il y a vraiment un très grand danger aujourd'hui que Jean-Marie Le Pen soit absent de la compétition, avec toutes les conséquences catastrophiques que cela entraînerait", a dit la directrice de campagne du FN.
La veille, plusieurs dirigeants du parti avaient souligné que l'appel du président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, estimant que Jean-Marie Le Pen devait pouvoir défendre ses idées dans la course à l'Elysée, ne semblait guère avoir eu d'effet.