L'ex-leader de la Confédération paysanne, qui avait offert il y a six mois sa disponibilité, n'a toutefois pas définitivement fermé la porte.
Sur France-Info, il a réclamé vendredi en échange de son retour le retrait de la candidature de la secrétaire nationale du PCF mais aussi un engagement d'Olivier Besancenot, le candidat de la LCR à la course à l'Elysée, qu'il rejoindrait le rassemblement mais renoncerait à y briguer un mandat.
"Un responsable politique ne peut pas incarner l'ensemble de l'arc. Pourquoi est-ce que les militants de la LCR voteraient pour quelqu'un du Parti communiste ou vice et versa ou des Verts ou des socialistes ?", a justifié José Bové.
"Si les choses ne changent pas je n'appellerai pas à voter pour ceux qui ont été responsables du désespoir", a-t-il menacé, dénonçant "un collectif unitaire au rabais" ou encore "une machine à perdre".