Renoncer pour ne pas diviser, pour ne pas fractionner
"Faute de pouvoir rassembler, je ne veux pas diviser, je ne veux pas fractionner", a déclaré Lionel Jospin sur RTL. Pour justifier sa décision.
Pour éclaircir, aussi, la situation au PS.
Car du coup le nombre des candidats à la candidature se voit réduit de trois ou quatre.
Ainsi, seuls devraient finalement concourir Ségolène Royal, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, et Jack Lang.
Seuls effectivement s'il parvient à réunir les trente parrainages nécessaires.
L’expérimentation des primaires au PS est pour le moins douloureuse.
Il n’existerait plus, selon les trois candidats en lice, que "trois lignes politiques"
L’un des porte-parole de celle-ci, Arnaud Montebourg, s’est empressé de déclarer : "c'est une très bonne nouvelle" et "un pas décisif vers le rassemblement des socialistes".
Parallèlement, un proche de M. Strauss-Kahn, le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, s’est réjoui en affirmant : "c'était déjà jouable, mais ça l'est encore plus aujourd'hui" puisque le nombre de candidats potentiels se réduit.
François Hollande a salué la "décision sage et empreinte de responsabilité" de Lionel Jospin et a demandé à "chacun, à la veille du dépôt des candidatures", de "n'avoir à l'esprit que le seul objectif" du "rassemblement pour la victoire de la gauche en 2007".
Pour les amis de Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, le choix qui se présentera aux adhérents du PS devant désigner le candidat le 16 novembre est désormais clarifié.
Il n’existe plus, selon eux, que "trois lignes politiques":
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Ces "trois réponses", a dit M. Cambadélis, sont portées respectivement par Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius. Mais quelque soit l’élu des militants, il devra se cantonner à porter un programme et un seul, celui mitonné sous la houlette de François Hollande.
Un François Hollande qui, en outre, apparaît plus que jamais comme un candidat improbable. Paradoxe …
Oui paradoxe politique classique et d’ailleurs M. Jospin qui espérait un geste, qui n'est pas venu, du numéro un socialiste en sa faveur, en dit long sur son ressentiment.
Car il avait déclaré fin juin : "pour ce qui me concerne, , ce que penseront le premier secrétaire François Hollande, les principaux responsables du Parti socialiste, sera un élément tout à fait important" … Sic ! Transit.