"Depuis plusieurs semaines, beaucoup de Bordelaises et de Bordelais m'ont demandé de rester, et parce que j'aime Bordeaux et qu'il reste beaucoup de choses à faire dans notre ville".
Il a indiqué que sa campagne débuterait au mois de janvier prochain et qu'il ferait connaître sa liste à ce moment-là.
Dans une lettre qui sera distribué dans toutes les boîtes de Bordeaux, il s'engage à être maire à plein temps. "Si vous me renouvelez votre confiance, je n'exercerai aucun autre mandat", promet-il. "C'est un des messages qui m'a été adressé par les Bordelais et que j'ai reçu cinq sur cinq", a-t-il ajouté, faisant allusion à son échec à l'élection législative du 17 juin dernier. Alain Juppé avait alors dû abandonner son portefeuille de ministre de l'Ecologie après sa défaite face à la candidate socialiste, Michèle Delaunay.
Face à Alain Rousset ?
En mars prochain, le maire de Bordeaux, élu pour la première fois à ce poste en 1995, pourrait se trouver face au député Alain Rousset. Toutefois, celui-ci n'a pas encore confirmé sa propre candidature. Le nom du président du Conseil régional d'Aquitaine est régulièrement cité pour tenter de faire basculer Bordeaux à gauche.
Dans un communiqué, le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian a salué la candidature d'Alain Juppé, affirmant que la formation de la majorité présidentielle lui apportait "son plein soutien" pour "conduire une liste municipale que lui-même veut ouverte, rajeunie et renouvelée, au service des Bordelais".
L'ancien Premier ministre avait été reconduit dans ses fonctions de maire en octobre 2006, à son retour du Canada où il avait séjourné pendant un an après sa condamnation en appel le 1er décembre 2004. Sa liste avait obtenu 56,24% dès le premier tour d'une élection municipale anticipée provoquée par la démission en bloc de la majorité municipale.