Ségolène Royal "peut orchestrer calmement cette indispensable mutation", juge M. Kouchner
"Seule une gauche social-démocrate rénovée, avec ses valeurs et ses méthodes, mais aussi de l'imagination, de la générosité et du rêve, peut en convaincre les Français", estime-t-il.
Saisissons cette chance", lance-t-il, alors que le candidat centriste veut former un "gouvernement d'union nationale" dépassant le clivage droite-gauche.
"Je sais que les alliances ne se noueront qu'après le premier tour", précise-t-il, estimant que "les électeurs de dimanche prochain (22 avril) ne sont pas prisonniers des frontières du sectarisme".
Dans une tribune publiée vendredi dans le Monde, l'ancien Premier ministre PS Michel Rocard a prôné une alliance "avant le premier tour" entre Ségolène Royal et François Bayrou (UDF), pour battre le candidat UMP Nicolas Sarkozy.
Mme Royal y a opposé une fin de non-recevoir, assurant qu'elle ne se livrerait à "aucune tractation, aucune manœuvre dans le dos des électeurs" et qu'elle "ne se laisse pas ballotter au gré des réactions des uns et des autres".