Ainsi, dès lundi matin, les heureux élus du premier tour seront accueillis au Palais-Bourbon. Et contrairement aux précédents lendemains de législatives, ce n'est pas dans la salle des fêtes de l'hôtel de Lassay, la résidence du président de l'Assemblée, que les députés devront se rendre.
Cette vaste salle sera désormais réservée au groupe UMP qui, si l'on en croit les sondages, compte rassembler quelque 400 députés, ce qui serait un record, jamais aucun groupe n'ayant compté autant d'élus au Palais-Bourbon.
En arrivant au Palais-Bourbon, tous les élus devront d'abord passer sous une tente installée pour l'occasion dans la cour d'honneur. Ils devront décliner leur identité et pourront laisser les affaires qui les encombrent.
Les nouveaux élus devront se rendre à la bibliothèque, les autres dans les salons proches de l'hémicycle -le salon (Eugène) Delacroix et le salon (Abel de) Pujol- où ils devront remplir des formulaires.
Une cinquantaine de bureaux munis d'écrans ont été installés. Les députés rempliront des formulaires, notamment la déclaration de patrimoine. Les sortants réélus bénéficieront d'une procédure d'enregistrement simplifiée.
Puis tous devront se rendre, à quelques pas de là, au "5è bureau" transformé pour l'occasion en studio photo pour y subir une séance de photographies d'identité destinées a l'établissement de leurs documents officiels.
Les députés se verront remettre ensuite la fameuse mallette de cuir contenant la panoplie du représentant du peuple : écharpe, cocarde et insigne -le "baromètre"- tricolores, le règlement de l'Assemblée, un vade-mecum du député, et des agendas. Les divers documents d'informations pratiques, lourds et encombrants, ont disparu. Ils seront remplacés par une clef USB.
Après le second tour, les groupes se réuniront pour procéder à l'élection de leur président et de leur bureau. C'est le mardi 26 juin, jour de l'ouverture de la XIIIè législature, que les députés procéderont à l'élection de leur président en séance dans un hémicycle rénové.
Tous les fauteuils ont été changés et la climatisation a été renforcée. Ainsi, en cas de canicule, les députés auront un argument de moins pour "sécher" les travaux de la session extraordinaire prévue pour durer tout le mois de juillet et une partie du mois d'août.