Dans la dernière enquête Ifop-Paris Match, sa cote de popularité progresse de 3 points à 60%, ce qui lui permet de doubler Nicolas Sarkozy.
En termes d'intentions de vote, M. Bayrou, qui rêve d'incarner le "vote contestataire républicain" et de constituer la "surprise" de la présidentielle, revient toutefois à 6-8% dans un sondage CSA paru samedi dans Marianne, après une percée à 12-15% dans une enquête Ifop de mi-octobre.
Dimanche, le conseil national, sorte de parlement du parti, déterminera le calendrier et la procédure de désignation de son candidat à la présidentielle.
M. Bayrou devrait officialiser sa candidature fin novembre-début décembre, selon Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDF.
Pour l'instant, personne d'autre n'est sur les rangs, même si la stratégie de M. Bayrou est contestée notamment par Gilles de Robien, seul ministre UDF, qui sera absent dimanche.
Les quelque 33.000 adhérents seront appelés à se prononcer sur le candidat, probablement par un vote par correspondance, et les résultats devraient être annoncés mi-décembre.