«On ne veut pas nuire à l'UMP et à M. Sarkozy, que nous considérons comme un homme d'exception. Nous voulons, comme M. Sarkozy en France, rassembler toutes les forces de droite en Wallonie», explique le fondateur de l'UMP-B, Pierre D'Ans.
Selon plusieurs sources, D’Ans serait «l'ancien leader liégeois» de Force nationale, une dissidence du parti d'extrême droite belge Front national. Sur son site Internet, l’UMP-B appelle d’ailleurs à «transcender les anciennes frontières» entre droite classique et droite «nationaliste (mais fréquentable)».
D’Ans l’assure : «nous avons contacté plusieurs fois l'UMP à Paris depuis 4 mois, mais ils ne nous ont jamais répondu, alors nous avons foncé». Alexandre Laurent, trésorier de la section belge du parti de Nicolas Sarkozy, n’est pas du même avis. Il affirme que dès la mi-décembre, «le service juridique de l'UMP les a sommés d'arrêter cette utilisation abusive de notre sigle et de notre logo qui risquait de créer la confusion».