Selon une porte-parole de l’Unef, une cinquantaine d’étudiants sur les 150 délégués présents ont refusé de siéger au sein de la coordination, prévue jusqu’à dimanche, plusieurs militants de ce syndicat représentatif ayant été exclus d’entrée de l’assemblée. D’après l’Unef, la coordination leur reproche d’être dans une démarche de négociation avec le gouvernement.
Le sort des délégations litigieuses, dans la plupart desquelles figuraient des militants de l’Unef, a été décidé «au cas par cas», selon le syndicat, en évoquant pour certaines de réels problèmes comme une étudiante mandatée par une université différente de celle où elle est inscrite.
La coordination exige l’abrogation de la loi, une demande «non négociable». L’Unef, qui ne réclame pas le retrait du texte, avait jugé jeudi «un retour à la normale envisageable» dans les universités si le gouvernement ouvrait des discussions et offrait des «réponses satisfaisantes».