Dès avant son ouverture, François Hollande a créé l'événement en évoquant sa "légitimité, celle d'un premier secrétaire élu par les suffrages des militants lors de quatre congrès successifs". Il a ajouté jeudi soir qu'il pourrait se porter candidat à l'investiture socialiste s'il s'avère qu'il y a "une confusion" au sein du parti.
La présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal, grande favorite des sondages, a jugé que la déclaration de son compagnon, qui pourrait devenir son rival, n'a rien de nouveau: "Au bout du compte, ce sont les militants qui décident", a-t-elle affirmé.
Mise à part Ségolène Royal, qui a décliné l'invitation, tous les candidats déclarés ou potentiels plancheront devant le Mouvement des jeunes socialistes, notamment Laurent Fabius, Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn.