"Je ne suis pas venu ici pour faire de la provocation, je suis venu pour parler à des amis", a déclaré le ministre de l'Education nationale à la presse à son arrivée à 10h20 au palais des congrès d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Il a été applaudi par une vingtaine de partisans qu'il l'attendaient sur le trottoir.
Gilles de Robien est entré dans la salle au moment où François Bayrou terminait son discours d'ouverture du conseil national. Son arrivée a été huée par les partisans du président de l'UDF, largement majoritaires dans la salle, où étaient présents près de 1.500 militants. Ces huées couvraient les applaudissements des amis du ministre de l'Education nationale.
François Bayrou a alors pris la parole pour calmer la salle. "Gilles de Robien est au gouvernement contre le choix unanime de l'UDF, mais ce n'est pas une raison pour que nous nous comportions mal", a lancé le président de l'UDF. "Il ne sera pas dit ici que nous pouvons avoir des comportements indignes de la démocratie française que nous représentons".
Ce conseil national se tient trois semaines après le vote par François Bayrou et dix députés UDF de la motion de censure déposée par le PS contre le gouvernement dans le contexte de l'affaire Clearstream. Cette grande première a consommé la rupture entre le président de l'UDF et Gilles de Robien, unique ministre centriste depuis 2002.
Gilles de Robien est entré dans la salle au moment où François Bayrou terminait son discours d'ouverture du conseil national. Son arrivée a été huée par les partisans du président de l'UDF, largement majoritaires dans la salle, où étaient présents près de 1.500 militants. Ces huées couvraient les applaudissements des amis du ministre de l'Education nationale.
François Bayrou a alors pris la parole pour calmer la salle. "Gilles de Robien est au gouvernement contre le choix unanime de l'UDF, mais ce n'est pas une raison pour que nous nous comportions mal", a lancé le président de l'UDF. "Il ne sera pas dit ici que nous pouvons avoir des comportements indignes de la démocratie française que nous représentons".
Ce conseil national se tient trois semaines après le vote par François Bayrou et dix députés UDF de la motion de censure déposée par le PS contre le gouvernement dans le contexte de l'affaire Clearstream. Cette grande première a consommé la rupture entre le président de l'UDF et Gilles de Robien, unique ministre centriste depuis 2002.
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