Le risque d'un 21 avril bis "existe toujours, qui serait celui de la dispersion", a déclaré M. Jospin. "La gauche doit se rassembler si elle veut avoir une chance de gagner. Cette chance est réelle", a-t-il ajouté, car "la droite ne veut pas agir justement, et elle ne sait pas agir justement".
Selon l'ex-chef du gouvernement, "le problème, pour la gauche, c'est d'être capable d'avoir confiance en elle, de créer une dynamique, ce qui suppose de faire de sa diversité une arme, donc de se rassembler autour de propositions visant à changer réellement la politique conduite dans le pays et aussi l'attitude de la France à l'égard du monde extérieur".
L'ex-chef du gouvernement, dont les partisans souhaitent la candidature en 2007, s'est refusé à commenter la percée de Ségolène Royal dans les sondages, rappelant que le choix du candidat du PS se ferait à l'automne.