La femme luxembourgeoise, raide et d’un commerce peu agréable, a clairement manifesté son hostilité à l’égard de notre pays en particulier pour l’affaire des Roms dont chacun sait qu’elle n’est qu’un instrument de politisation qui arrange bien des membre de l’opposition.
Dans un communiqué du commissariat aux droits de l’Homme, rendu public cette semaine, par le biais de la plume de Stefano Montanari, on apprend que « le renvoi de Roms, citoyens de l’Union européenne, est désormais courant dans plusieurs pays européens ».
Puis est stigmatisé notre pays : « la lutte engagée par la France contre la criminalité a particulièrement visé les Roms originaires de Roumanie et de Bulgarie. Et la France n’est pas un cas isolé : l’Italie, par exemple, a arrêté et expulsé un nombre considérable de Roms roumains ces dernières années. Récemment, des Roms ont également été expulsés vers leur pays d’origine depuis le Danemark et la Suède ».
Pour poursuivre sur la même ligne : « renvoyer des familles roms d’un pays européen à l’autre ne résout rien. Il s’agit de reconnaître que des membres de la minorité rom ont des raisons de tenter de s’installer à l’étranger, en quête d’une vie meilleure, et que ces problèmes concrets doivent être traités. En effet, la majorité des Roms d’Europe vivent dans une misère sordide et sont très défavorisés en matière d’emploi, de logement et d’accès aux soins ». Sic !
N’étant sans doute jamais allé dans les classes auxquelles il est fait allusion, on apprend au surplus que « dans certains pays, les enfants roms, considérés comme des élèves en difficulté, sont systématiquement placés dans des classes spéciales. Beaucoup subissent des brimades à l’école et le taux d’abandon scolaire est élevé chez ces enfants. En Europe, des dizaines de milliers de Roms sont apatrides, ce qui aggrave encore leurs difficultés d’accès aux services sociaux ».
Un rappel historique maladroit et malvenu
Dans le même communiqué, il est dit que « la discrimination des communautés roms en Europe est une longue et douloureuse histoire. La répression a atteint son apogée dans les années 1930 et 1940, lorsque les Roms sont devenus la cible de régimes fascistes, en Roumanie et en Italie. Dans les zones contrôlées par les nazis allemands, plusieurs centaines de milliers de Roms ont été arrêtés, envoyés en camp de concentration ou directement exécutés. Ce génocide n’a même pas retenu l’attention au procès de Nuremberg et l’indemnisation des survivants ou des familles des victimes a été tardive, voire inexistante ».
Bref, à l’en croire, l’antitsiganisme, qui sévit toujours, serait encore exploité aujourd’hui par des groupes extrémistes dans plusieurs pays européens.
Faits divers à l’appui, on appuie sur les quelques écarts ayant conduit à ce que des Roms aient été victimes de lynchages, citant les exemples des Républiques tchèque et hongroise, saluant au passage la générosité et la tolérance des autorités canadiennes qui ont accordé l’asile à des réfugiés roms, de quoi, selon ces pétainistes des temps modernes, nous faire réfléchir !
Pour ne pas ressembler au périodique allemand Signal de triste mémoire, le commissariat souligne qu’au-delà du discours hostile aux Roms du à leur comportement délinquant, il faut effectivement accepter la vérité : il y a, bien sûr ; des Roms qui commettent des vols et autres délits mais en s’acharnant malgré tout à considérer ces exactions comme celles commises par « des personnes marginalisées et défavorisées qui tendent à être surreprésentées dans les statistiques pénales, pour des raisons évidentes ».
De tels écrits, dans l’Union européenne de 2010, sont totalement intolérables et ce n’est pas des Roms et de leurs soucis qu’il faut s’occuper aujourd’hui mais de désinformation et du révisionnisme entretenus par cette peste rédemptrice aux propos et écrits aussi dangereux que nauséeux. Il s’agit d’une urgence sanitaire qui échoit aux responsables politiques au plus haut niveau de chaque pays membre de l’Union …
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