Bernard Laporte a donc présenté les grands axes de la réforme du sport de haut niveau :
- "création d’infrastructures d’excellence" : le Campus olympique et sportif français (COSF) remplacera l’Insep à la rentrée 2009 et changera de statut pour devenir un "grand établissement", sur le modèle des grandes écoles.
Le COSF bénéficiera d’environ 200 millions d’euros d’investissements de l’Etat, soit plus du double des 70 millions engagés jusqu’à fin 2008 pour la rénovation de l’Insep, complétés par des apports privés ;
- resserrement de l’élite sportive : aujourd’hui, 15 000 sportifs français sont labellisés "de haut niveau" quand seuls 300 partent aux Jeux Olympiques. Inspiré par le modèle anglais, le secrétaire d’Etat propose de réduire de deux tiers cette population pour "se concentrer sur nos réelles chances de médailles" ;
- responsabilisation des fédérations : l’Etat va chercher à responsabiliser les fédérations qui devront acquérir une "culture de la performance", accepter des objectifs et une régulière évaluation ;
- démocratisation du monde sportif : Bernard Laporte veut limiter à deux le nombre de mandats successifs des présidents des fédérations.
Par ailleurs, une "Charte de la parité et de la diversité dans le monde du sport" va être mise en place.
Elle vise à mettre en oeuvre, dans les organigrammes du sport français, la diversité visible sur les terrains de sport.
La réforme du sport professionnel sera, quant à elle, présentée le 16 décembre prochain.