Le club turinois de LaPresse, où évolue Laure Manaudou depuis mai dernier, a décidé de se séparer de la nageuse française, suite à un comportement qualifié de "distant" lors de l’Open de Paris le dernier week-end.
L’arroseur arrosé revisité
Notre championne aura donc passé trois mois dans ce club, après avoir coupé les ponts avec son entraîneur-mentor Philippe Lucas pour se rapprocher de son fiancé le nageur transalpin Lucas Marin.
A un an des jeux de Pékin, Laure Manaudou se retrouve sans entraîneur.
«Elle part en vacances. Si à son retour, elle a compris et s'excuse auprès de Paolo Penso et de l'équipe de France, elle pourra revenir. Mais il n'y a qu'une chance sur un million que Laure comprenne et qu'elle revienne…», explique ainsi à L'Equipe Paolo Durante, le président du club de Turin.
Parmi les raisons de sa précédente rupture d’avec Philippe Lucas figuraient des séances devenues insupportables, mais aussi une tension croissante entre eux.
Cette même tension a conduit Paolo Penso, son nouveau coach à Turin, à tirer la sonnette d’alarme dimanche à l’issue de l’Open de Paris et d’un 200m dos bâclé par Manaudou. «Elle est loin du monde entier… Elle n’a pas voulu nager le relais, elle n’est pas restée dans les tribunes, mais dans la tribune opposée avec ses parents (…) Nous avons reculé de deux ou trois pas sur notre route pour la médaille d’or (…) Si elle ne veut pas travailler dur, mais seulement assez, je ne suis pas le bon coach. Il ne doit plus y avoir de place pour les problèmes de cœur, d’esprit, les amis, le père, le frère…», expliquait-il, entre autres, à L’Equipe.
L’arroseur arrosé revisité
Notre championne aura donc passé trois mois dans ce club, après avoir coupé les ponts avec son entraîneur-mentor Philippe Lucas pour se rapprocher de son fiancé le nageur transalpin Lucas Marin.
A un an des jeux de Pékin, Laure Manaudou se retrouve sans entraîneur.
«Elle part en vacances. Si à son retour, elle a compris et s'excuse auprès de Paolo Penso et de l'équipe de France, elle pourra revenir. Mais il n'y a qu'une chance sur un million que Laure comprenne et qu'elle revienne…», explique ainsi à L'Equipe Paolo Durante, le président du club de Turin.
Parmi les raisons de sa précédente rupture d’avec Philippe Lucas figuraient des séances devenues insupportables, mais aussi une tension croissante entre eux.
Cette même tension a conduit Paolo Penso, son nouveau coach à Turin, à tirer la sonnette d’alarme dimanche à l’issue de l’Open de Paris et d’un 200m dos bâclé par Manaudou. «Elle est loin du monde entier… Elle n’a pas voulu nager le relais, elle n’est pas restée dans les tribunes, mais dans la tribune opposée avec ses parents (…) Nous avons reculé de deux ou trois pas sur notre route pour la médaille d’or (…) Si elle ne veut pas travailler dur, mais seulement assez, je ne suis pas le bon coach. Il ne doit plus y avoir de place pour les problèmes de cœur, d’esprit, les amis, le père, le frère…», expliquait-il, entre autres, à L’Equipe.
L'avenir
Le feuilleton Manaudou continue donc, avec des rebondissements dignes d’une saga estivale. Mais les options se réduisent.
- Revenir auprès de Philippe Lucas ? Celui-ci, depuis le départ unilatéral de Laure du club de Canet-en-Roussillon, prétend ne plus vouloir en entendre parler.
- Entrer dans le giron de la fédération nationale ? Claude Fauquet, son directeur technique, serait alors pris entre deux feux : la popularité et l’image de Laure Manaudou pour sa discipline d’une part, l’attitude distante de la nageuse avec l’équipe nationale d’autre part.
- Rejoindre Lucas Marin à Vérone, le centre fédéral Italien ? Impossible à moins de devenir italienne elle-même.
- Le quotidien l’Equipe annonce que Laure sera entraînée à la rentrée par son frère Nicolas. Celui-ci entraîne déjà Florent Manaudou, le petit dernier de la famille.
- Reste la possibilité d’abandonner son sport où elle a déjà pratiquement tout gagné…
" Pavillon en fête ! " en Forêt régionale de Bondy – Seine-Saint-Denis