« Les valeurs du socialisme n'ont pas varié d'un iota »
Oui, je l'assume complètement", a ajouté l'ancien Premier ministre, en faisant allusion à ses engagements très marqués à gauche depuis deux ans, alors qu'il a longtemps eu l'image d'un social-libéral.
"Tout cela fait qu'honnêtement, je dis aujourd'hui que si le pays doit être redressé, ce doit être par la gauche, que si la gauche veut gagner, ce ne peut être que sur des positions clairement de gauche", a ajouté celui qui avait, comme M. Dolez, soutenu le "non" au référendum sur la Constitution européenne de mai 2005.
"Ce que je dirai, je le ferai mais je refuserai aussi tout conservatisme", a-t-il promis, très applaudi, appelant au "rassemblement de toute la gauche".
Parmi les soutiens à sa candidature, M. Fabius a pu noter celui de Michaël Moglia, secrétaire général du courant "Rénover, maintenant" d'Arnaud Montebourg, rallié, lui, à Ségolène Royal.