Cette profession de foi de Jules Ferry, publiée dans la Revue pédagogique de 1882, résume bien le "credo laïc" des républicains fondateurs de la IIIe République.
Pour eux, créer l'école laïque, c'est favoriser le progrès social, consolider la République et enraciner l'idée de patrie, mais aussi mettre un terme à l'obscurantisme professé par l'Eglise.
Dès 1879, Jules Ferry s'était attaqué à réformer méthodiquement l'école primaire. Les départements reçurent l'obligation de créer une école normale d'instituteurs puis, en 1881, une loi avait instauré la gratuité. L'obligation fut votée le 16 mars 1882 : tous les enfants de 6 à 13 ans devaient être scolarisés.
A cette même occasion, l'instruction religieuse était exclue des programmes.
Il faudra attendre tout de même quatre ans encore pour que le Sénat, enfin acquis à la gauche, accepte, en octobre 1886, la laïcisation du personnel.
Pour eux, créer l'école laïque, c'est favoriser le progrès social, consolider la République et enraciner l'idée de patrie, mais aussi mettre un terme à l'obscurantisme professé par l'Eglise.
Dès 1879, Jules Ferry s'était attaqué à réformer méthodiquement l'école primaire. Les départements reçurent l'obligation de créer une école normale d'instituteurs puis, en 1881, une loi avait instauré la gratuité. L'obligation fut votée le 16 mars 1882 : tous les enfants de 6 à 13 ans devaient être scolarisés.
A cette même occasion, l'instruction religieuse était exclue des programmes.
Il faudra attendre tout de même quatre ans encore pour que le Sénat, enfin acquis à la gauche, accepte, en octobre 1886, la laïcisation du personnel.
Vincent Peillon salue le travail de la médiatrice de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur