Dans ces cas de figure, le Front national n'envisage pas de désistement sans "mesures réciproques" de la part de l'UMP, a précisé l'ancien candidat à la présidentielle, qui n'a pas semblé s'attendre à une telle perspective: "dans les périodes précédentes, l'UMP (...) faisait voter communiste et socialiste contre nos candidats quand ceux-ci étaient en position d'être élus", a-t-il rappelé.
Et si le maintien des candidats d'extrême-droite handicape ceux de la droite parlementaire, "ça ne changera pas grand-chose", a-t-il assuré. "Au lieu d'avoir 410 députés UMP, il y en aura 405".
Jean-Marie Le Pen a donc appelé les électeurs à voter "pour leurs idées et non pas les idées de leurs adversaires". "Quand Sarko est contre Royal, on peut comprendre qu'un électeur national vote pour Sarko plutôt que pour Royal.
Mais en revanche, quand on est aux élections législatives et qu'il y a des candidats Front national, il est évident qu'il faut voter Front national", a-t-il dit.