Le PCF a été gêné par le refus du PS de tout accord électoral au premier tour
"Nous ne renonçons pas, le Parti communiste n'est pas mort", a-t-elle dit, appelant à la mobilisation pour le second tour.
Patrice Cohen-Seat, bras droit de la secrétaire nationale, s'est félicité du "redressement significatif" du resultat PCF par rapport au 1,93% recueilli au premier tour de la présidentielle par Mme Buffet.
Le PCF a été gêné par le refus du PS de tout accord électoral au premier tour, les socialistes menant des campagnes parfois agressives contre les communistes dans certaines circonscriptions de région parisienne.
Pour le deuxième tour, la direction du PCF table sur un "désistement républicain général, loyal et déterminé" du PS.
La secrétaire nationale elle-même, candidate en Seine-Saint-Denis, est avec 32,26% des voix, devancée par l'UMP Thierry Meignen (34,35%) et doit batailler dur pour l'emporter au second tour.
Parmi les ténors, le président du groupe PCF dans l'Assemblée sortante Alain Bocquet (Nord) est en ballottage favorable de même que Patrick Braouezec en Seine-Saint-Denis.
La perte d'un groupe serait "un cataclysme pour le PCF en terme de financement, de prise de parole, de visibilité, cela va encore plus le transformer en un groupuscule", selon Frédéric Dabi de l'IFOP.
Un Congrès extraordinaire prévu en fin d'année serait l'occasion des règlements de compte entre les tendances.
En outre, le résultat des législatives est crucial pour le PCF : aux prises avec une sérieuse crise financière, le trésorier Jean-Louis Frostin a déjà prévenu que si le PCF perdait "15 députés" par rapport à l'Assemblée sortante (21), "cela poserait des problèmes" pour sa survie financière.