Après des informations de presse et des rumeurs sur un état catastrophique de ses finances, suite à son résultat calamiteux à la présidentielle de 2007 (1,93%) après celui de 2002 (3,3%), le PCF a décidé de faire le point sur ses comptes.
L'immeuble du Colonel Fabien, souvent visité et désormais classé, "n'est pas hypothéqué", et "n'a pas été non plus estimé, puisqu'il n'est pas à vendre", a précisé le trésorier.
Le parti n'a pas non plus l'intention de céder la tapisserie de Léger ("Liberté j'écris ton nom") qui orne un mur du 5ème étage du siège, où se trouvent les bureaux de la direction, a-t-il souligné.
Le PCF s'est déjà délesté de deux immeubles en région parisienne: son centre de formation professionnelle à Essonne vendu en 2004, et un immeuble Boulevard Blanqui en janvier dernier, pour des raisons de "gestion" qui au passage ont renfloué les finances.
Mais, reconnaît le trésorier, la situation financière du parti est "tendue" et "sérieuse", même s'il n'est "pas sur la paille" et qu'il "n'y a pas le feu au lac".