Le Pen insiste :
"C'est l'assurance tout risque du PS et de l'UMP", a ajouté le futur candidat centriste à la présidentielle. Allant même jusqu’à le qualifier de "croque-mitaine que l’on présentera durant toute la campagne comme un épouvantail"
Le candidat frontiste a pour sa part renvoyé dos à dos M. Bayrou et le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, affirmant que tous deux "ont soutenu impavidement le système politique en place" depuis 20 ans.
"Ca fait penser à ces dames de petite vertu qui après la ménopause se rangent et deviennent chaisières" dans les églises, a-t-il lancé.
Le Pen sur la visite de l'humoriste Dieudonné à la fête du Front national au Bourget (Seine-Saint-Denis), le week-end dernier.
"Dieudonné est venu vous voir parce qu'il (...) pense que c'est là qu'il va trouver du soutien pour la seule chose qui le motive, son antisémitisme", a lancé M. Bayrou qui en retour s’est pris, en réponse du leader du FN : "Je vous croyais du pays des mousquetaires, vous êtes du pays des coupe-jarrets!"
Les deux hommes se sont affrontés sur l'immigration et l'Europe, ne tombant d'accord que sur un seul thème: l'introduction de la proportionnelle aux législatives, qu'ils défendent tous deux.
Le Pen a affirmé que "le phénomène créateur, accélérateur de l'insécurité et du chômage, ce sont les 10 millions d'étrangers qui sont entrés en France depuis 30 ans".
"Je suis un militant patriote, français, qui considère qu'il n'y a pas d'autre avenir pour la nation que de créer un ensemble politique européen", a par ailleurs déclaré cet européen convaincu, alors que M. Le Pen, quant à lui, affirmait : "ce qui m'intéresse, c'est la patrie".