"L'élection présidentielle n'est pas un chèque en blanc pour reconfigurer le paysage politique", prévient le maire de Bordeaux, soutien de Nicolas Sarkozy, citant l'exemple du problème de l'illettrisme que le candidat de l'UDF "ne résoudra pas par le maintien des moyens de l'Education nationale".
"Si le message n'est pas clair, les réformes sont ensuite plus difficiles à faire, car le pouvoir n'a alors pas la légitimité pour les engager", analyse l'ancien chef du gouvernement dont François Bayrou était le ministre de l'Education.
Quant au positionnement de François Bayrou contre les partis traditionnels, Alain Juppé dit: "Attention à la langue de bois, qui consiste à nier les différences, à faire porter aux partis tous les péchés de la planète et à vouloir 'gouvernement autrement'". "Pierre Mauroy l'annonçait déjà en 1982".