Pour améliorer la gouvernance des universités, les conseils d'administration seront ramenés de 60 à environ 30 membres et s'ouvriront à des personnalités extérieures (7 ou 8). Le président sera élu par le CA pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois. Son autorité sera renforcée et il disposera d'un droit de veto sur les affectations.
Le texte modifie la procédure de recrutement des personnels et enseignants-chercheurs en permettant au président d'embaucher des contractuels.
Après l'examen en première lecture par le Sénat et avec la même volonté de ne pas jeter de l'huile sur le feu, le rapporteur du texte, le député UMP Benoist Apparu a fait voter, en commission, un amendement rétablissant le mode d'élection des présidents d'université prévu par le gouvernement et modifié par les sénateurs.
Ces derniers ont donné la possibilité à des personnalités extérieures de participer à la désignation des présidents suscitant l'inquiétude des syndicats.
Pour Valérie Pécresse dont ce sera le baptême du feu à l'Assemblée comme ministre, ce texte, a-t-elle dit lors de son audition en commission, "constitue le socle d’une vaste réforme de l’enseignement supérieur qui nécessitera du temps".
La discussion à l'Assemblée nationale est prévue jusqu'au mercredi 25 juillet.