Le PS se dit « très combatif »
"Qu'il n'y ait pas de désespérance, pas de résignation, pas de fatalité, nous y allons pour conquérir et si nous pouvons être majoritaires, nous le serons!", a lancé le premier secrétaire François Hollande à la sortie du BN.
Le Premier secrétaire participera mercredi à un meeting à Bordeaux avec le député Vert Noël Mamère.
Mais il y a des couacs: l'entourage de Dominique Strauss-Kahn indiquait ne pas avoir été contacté pour le meeting de Bordeaux.
Laurent Fabius n'a pas non plus été prévenu, selon ses proches, et il n'est plus disponible, tenant meeting en Isère.
En dépit de la consigne de silence, les critiques ont fusé après l'échec de la présidentielle, visant au premier chef le premier secrétaire, qualifié par M. Strauss-Kahn de "principal responsable".
Revenue dimanche d'une semaine de vacances avec ses enfants en Tunisie, Ségolène Royal se tient coite après avoir critiqué le 12 mai le "manque de discipline", voire les "flottements" et "trahisons" au PS pendant la campagne.
Selon un sondage, pour une majorité des sympathisants de gauche, c'est elle qui représente le mieux les valeurs de la gauche et sa défaite est imputable au PS qui ne l'a pas assez soutenue.
"Un certain nombre de dirigeants n'arrivaient pas à accepter l'idée que ce soit Ségolène Royal qui les représente", soulignait mardi Vincent Peillon, un de ses porte-parole, pour qui "c'est évidemment elle le leader" pour les législatives.
Le soutien de Laurent Fabius comme de Dominique Strauss-Kahn pendant la campagne a été "sans réserve", selon lui.
François Rebsamen, qui fut co-directeur de la campagne présidentielle, a renchéri en affirmant que Mme Royal serait "un des facteurs déclenchant de la mobilisation dont on a besoin".