La plupart d'entre eux sont aussi tombés d'accord sur le fait qu'ils ne rendront pas public ce que sera leur vote personnel, selon ces deux élus, un député à l'Assemblée nationale et le député européen Harlem Désir.
"La campagne interne n'a pas modifié notre position consistant à penser qu'une candidature de Lionel Jospin était la meilleure solution pour le rassemblement du parti", a affirmé M. Désir, également secrétaire national du PS.
Une partie - mais une partie seulement - des amis de M. Jospin fait grief à M. Strauss-Kahn, lui-même lié à l'ancien Premier ministre, de n'avoir pas voulu se retirer au profit de ce dernier.
Néanmoins, le président de la délégation PS au parlement européen, Bernard Poignant, et la députée du Finistère Marylise Lebranchu, ont informé leurs camarades de leur intention de rendre public leur vote en faveur de M. Strauss-Kahn. Selon un participant à cette réunion, "une forte majorité va voter dans l'isoloir pour Dominique Strauss-Kahn".
En annonçant sa défection le 28 septembre, M. Jospin avait déclaré publiquement qu'il "ne choisirait pas" Mme Royal. Interrogés, plusieurs de ses proches ont dit ne pas savoir s'il rendrait public son vote avant le scrutin du 16 novembre.