- les responsables sportifs de la Ligue de football professionnel (LFP) [Frédéric THIRIEZ, président], de la Fédération française de football (FFF) [Jacques LAMBERT, directeur général], de l’Union des clubs professionnels (UCPF) [Jean-Pierre LOUVEL] et les représentants de certains clubs ;
- et les acteurs de la sécurité intérieure concernés, à savoir le préfet de police, tous les préfets des départements comptant une équipe de football professionnel évoluant en Ligue 1, le directeur général de la police nationale, le directeur central de la sécurité publique et un représentant du directeur général de la gendarmerie nationale.
Lors de cette réunion, l’effort du ministère de l’intérieur a été rappelé. Ce sont, au minimum, 2 500 hommes et femmes qui sont mobilisés pour chaque journée de championnat, et, pour certaines journées à risques, jusqu’à 5 000. 68 unités de forces mobiles ont, d’ores et déjà, été engagées lors des six premières journées du championnat, contre 60 sur la même période lors de la saison précédente.
Il faut, aujourd’hui, aller plus loin. Convaincu que la réponse aux violences doit être à la fois celle de l’Etat, des clubs et de la Ligue, le ministre a demandé à l’ensemble des participants de jouer groupé et de mieux coordonner leurs actions pour réprimer les fauteurs de troubles qui adoptent des comportements inacceptables et garantir le bon déroulement des prochaines rencontres sportives.
Les participants à la réunion se sont accordés pour considérer que chacun d’entre eux devait renforcer ses moyens d’action et sa mobilisation et qu’ils devaient aller plus loin ensemble pour identifier et écarter les fauteurs de trouble.
Afin de donner toute son efficacité opérationnelle à cette nouvelle méthode, Brice HORTEFEUX a, en outre, décidé la création d’un nouvel outil directement rattaché au directeur central de la sécurité publique : la division nationale de lutte contre le hooliganisme.
Les participants à la réunion se sont accordés pour considérer que chacun d’entre eux devait renforcer ses moyens d’action et sa mobilisation et qu’ils devaient aller plus loin ensemble pour identifier et écarter les fauteurs de trouble.
Afin de donner toute son efficacité opérationnelle à cette nouvelle méthode, Brice HORTEFEUX a, en outre, décidé la création d’un nouvel outil directement rattaché au directeur central de la sécurité publique : la division nationale de lutte contre le hooliganisme.
Ce nouveau service aura trois missions principales :
- mieux coordonner nos capacités de renseignement avec les acteurs responsables de la sécurité sur le terrain ;
- mieux identifier les cas individuels à risque afin de pouvoir les interpeller et les sanctionner, non seulement au plan administratif, mais aussi judiciaire ;
- apporter aux préfets et aux directeurs départementaux de sécurité publique un appui renforcé en termes d’organisation des dispositifs d’ordre public et d’identifications, comme c’est déjà le cas lors des grands événements ou manifestations de grande ampleur.
L’objectif qu’a fixé le ministre est de tout mettre en œuvre, par une action étroitement coordonnée des services de l’Etat, des clubs et de la Ligue, pour faire reculer la violence dans les stades et leur redonner, ainsi, leur pleine vocation sportive et festive.