Forte de ce constat, la candidate invite les militants socialistes à voter pour elle «largement et dès le premier tour» jeudi soir parce qu'elle «peu(t) gagner» et qu'elle est «la seule à pouvoir battre la droite».
Par ses six débats internes, «le parti a pris le risque d'affaiblir son candidat», estime la présidente de la région Poitou-Charentes. «Pour beaucoup, je suis la candidate contre les pouvoirs en place, contre les pesanteurs, contre ceux qui se pensent propriétaires de la chose publique», affirme-t-elle.
Et la candidate d’ajouter : «Il y a un côté insoumission chez mes partisans. Que la symbolique du père de la nation puisse être une femme, ça c'est une révolution».
Et si elle est désignée candidate socialiste par les militants, la favorite des sondages fait «le pari de rassembler un maximum de personnalités dès le premier tour» de l'élection présidentielle, et exclut un éventuel rapprochement au centre avec l'UDF de François Bayrou.