Son logiciel est plus proche de celui du FN que de celui de l'UMP. Tout est envisageable ...
Jacques Peyrat, 74 ans, transfuge du FN et maire UMP de Nice depuis 1995, est candidat à sa propre succession.
De son côté, le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer et président du Conseil général des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi (UMP), refuse pour l'instant d'officialiser ses intentions mais a multiplié les signes de son intérêt pour l'élection municipale de Nice.
Si M. Estrosi, qui devrait s'exprimer dimanche sur ce sujet lors d'une réunion publique à Nice, faisait acte de candidature, il obtiendrait très vraisemblablement l'investiture de l'UMP et M. Peyrat se retrouverait sans étiquette pour l'élection.
Mme Le Pen a souligné que le FN avait une "influence non négligeable" à Nice tout comme Jacques Peyrat: "S'il n'a pas l'investiture (de l'UMP) on discutera d'égal à égal", a-t-elle indiqué.
Aux municipales de 2001, le FN avait obtenu 14,20% des voix à Nice dans une triangulaire au second tour.
Début octobre, les responsables locaux du FN avaient fait un appel du pied à M. Peyrat, l'invitant à jouer "l'ouverture" et lui promettant qu'il ne trouverait pas en face de lui de liste FN s'il faisait preuve d'un "minimum d'écoute".
M. Peyrat s'était déclaré "extrêmement surpris" et avait affirmé n'avoir eu aucune rencontre ou échange avec le FN.
Les accords occultes, ici ou là, sont en préparation. Marine en poupe ...