Elle est la seule des 577 candidats du FN à pourvoir participer au second tour, même si ses espoirs de succès sont minces.
Avec 24,26 % des voix, elle est parvenue, dans la conjoncture désastreuse qu'a connue le mouvement, à améliorer de quatre points le score obtenu en 2002 par Steeve Briois, désormais son suppléant.
Elle obtient environ six fois plus de voix en pourcentage que la moyenne des candidats lepénistes ; et se distingue nettement des autres responsables du FN. Bruno Gollnisch, son rival pour prendre la tête du mouvement après le départ de Jean-Marie Le Pen, a obtenu 6,95 % des voix dans le Rhône au lieu de 23,23 % en 2002. Et Carl Lang 11,60 % au lieu de 24,26 % en 2002.