Le député de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, organisait la 35e fête de la Rose à Frangy-en-Bresse. Les jeunes du PS et le contre-gouvernement, dit "shadow cabinet", étaient de la fête.
L'an dernier, Ségolène Royal, alors candidate à l'investiture, était l'invitée vedette de la Fête.
Cette année, elle aurait bien voulu faire sa rentrée à Frangy mais Montebourg lui aurait répondu non.
Selon Arnaud Montebourg "Le Parti socialiste a un bilan catastrophique.", n’épargnant personne dans ses critiques. Au sujet de François Hollande : "Le courage est une denrée assez rare en politique. La paresse nous a coûté cher, très cher à force de ne dire rien sur rien. On ne peut plus se contenter d'incantation et de prêches du sommet de la montagne."
Même Ségolène Royal, dont il est l’ancien porte-parole, n’échappe pas aux critiques : "Même si elle a initié un vrai travail de transformation du PS, elle n'a pas résorbé la fracture entre le Parti et la société."
Il assortit ses critiques d’un constat amer : "La redéfinition des lignes politiques est pour le PS un acte de survie. Aujourd'hui, le Parti, fracturé entre courants et écuries, a perdu tout crédit et est incapable de rassembler. Le Parti prend son temps, ne fait depuis trop longtemps aucun travail thématique et ne renouvelle pas sa direction. Mais le changement de personnes viendra."
L'an dernier, Ségolène Royal, alors candidate à l'investiture, était l'invitée vedette de la Fête.
Cette année, elle aurait bien voulu faire sa rentrée à Frangy mais Montebourg lui aurait répondu non.
Selon Arnaud Montebourg "Le Parti socialiste a un bilan catastrophique.", n’épargnant personne dans ses critiques. Au sujet de François Hollande : "Le courage est une denrée assez rare en politique. La paresse nous a coûté cher, très cher à force de ne dire rien sur rien. On ne peut plus se contenter d'incantation et de prêches du sommet de la montagne."
Même Ségolène Royal, dont il est l’ancien porte-parole, n’échappe pas aux critiques : "Même si elle a initié un vrai travail de transformation du PS, elle n'a pas résorbé la fracture entre le Parti et la société."
Il assortit ses critiques d’un constat amer : "La redéfinition des lignes politiques est pour le PS un acte de survie. Aujourd'hui, le Parti, fracturé entre courants et écuries, a perdu tout crédit et est incapable de rassembler. Le Parti prend son temps, ne fait depuis trop longtemps aucun travail thématique et ne renouvelle pas sa direction. Mais le changement de personnes viendra."
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