Pas affolé ni par le cumul des mandats ni par les mauvais sondages
"Je souhaite être le maire de Bordeaux", a indiqué M. Rousset lors d'une conférence de presse estimant que "cette ville a besoin de démocratie et de souffle".
"Je ne veux pas de duel" avec Alain Juppé, a-t-il précisé ajoutant qu'il avait "une vraie estime pour celui qui est maire de Bordeaux" tout en soulignant que la capitale de
Reconnaissant avoir eu des "hésitations" avant de se lancer dans la bataille, M. Rousset concède que les sondages ne le donnent pas gagnant et qu’il n'a jamais abordé une élection avec des sondages aussi peu favorables.
"Après avoir blanchi les murs de Bordeaux, il faut y mettre de la vie avec de l'ambition", a-t-il poursuivi en référence aux importants travaux de rénovation des bâtiments de la ville réalisés depuis la première élection d'Alain Juppé comme maire de Bordeaux en 1995.
La candidature de M. Rousset dans cette ville, gérée par la droite depuis 1947, intervient après le score surprise de 52,44% obtenu à Bordeaux par la candidate socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal.
Mais les situations locales sont très différentes des scores nationaux : la preuve, la liste de M. Juppé avait obtenu, en octobre 2006, 56,24% dès le premier tour d'une élection municipale anticipée provoquée par la démission en bloc de la majorité municipale pour favoriser le retour de M. Juppé dans son fauteuil de maire.