Il cite notamment les trois candidats en tête des enquêtes d’opinion : ''Nicolas Sarkozy a défini six priorités (…). Aucune d'elles ne se réfère aux enjeux écologiques. Sur les 100 points du pacte présidentiel de Ségolène Royal, un seul aborde ce thème de manière diluée et transversale. Quant à François Bayrou, il a fixé quatre chantiers prioritaires, (…), l'environnement est absent''. ''Les candidats reconnaissent que les problèmes liés au changement climatique sont sérieux, mais ils pensent, à tort, que l’on a du temps pour y faire face'', ajoute Nicolas Hulot.
Selon lui, "il peut se passer des choses d'ici le premier tour" si les candidats ne respectent pas leurs promesses. "Si j'ai l'impression que les promesses signées ne seront pas mises en œuvre, je peux donner un bon point supplémentaire à tel ou tel", explique Hulot. "On peut aussi envisager une action politique entre la présidentielle et les législatives. Tout est ouvert". 5 des 12 candidats à la présidentielle (François Bayrou, Marie-George Buffet, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et Dominique Voynet) ont signé le pacte écologique de l’animateur de TF1 le 31 janvier dernier.
Ce dernier demande également aux candidats de ''s’engager sur quatre moratoires : sur le développement autoroutier, les OGM, les usines d’incinération et l’EPR''. ''Ce n’était pas dans le pacte mais c’est nécessaire''.
Le militant écologiste dit ne pas regretter d'avoir jeté l'éponge mais souhaite rappeler les candidats à leurs engagements :"J'ai respecté ma parole. Aux candidats de ne pas me donner l'occasion de la transgresser".