Sur les 44.472.733 électeurs inscrits, 37.342.004 ont voté, dont 35.773.578 ont exprimé un suffrage. Nicolas Sarkozy a obtenu 53,06% des suffrages exprimés et Ségolène Royal 46,94%.
Jean-Louis Debré s'est réjoui d'un "taux de participation remarquable": 83,77% le 22 avril, 83,97% le 6 mai. "Le nombre d'incidents constatés à été infime", s'est par ailleurs félicité le président du Conseil constitutionnel.
Au premier tour, les communes de Besneville, Catteville et du Valdecie (Manche) n'avaient pas installé d'isoloir. A Vassy (Calvados), les électeurs signaient le registre avant d'avoir glissé leur bulletin dans l'urne, alors que l'émargement doit se faire après le vote.
Au second tour, l'identité des votants n'a pas été contrôlée à Sainte-Rose (Réunion), alors que cette formalité est obligatoire dans les communes de plus de 5.000 habitants. A Poum (Nouvelle-Calédonie), de nombreux électeurs n'ont pas signé le registre après avoir voté. Les résultats de ces scrutins ont été annulés.
Alors qu'un collectif a contesté le vote électronique pour cette présidentielle, Jean-Louis Debré a estimé jeudi que "le problème posé par les machines à voter est plus psychologique que technique". Un peu plus d'1,2 million d'électeurs les ont utilisées au second tour, où 77 communes les avaient installées, contre 81 au premier tour.
En effet, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Ifs (Calvados), Le Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) et Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) ont renoncé à ces machines pour le second tour, jugeant que les délais pour voter avaient été trop longs le 22 avril.