"Cela veut dire que nous créerons, à partir de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, et en concertation avec tous les acteurs du secteur, un organisme dont le but sera de préparer notre pays au défi de la dépendance", a-t-il précisé, devant les représentants de l'Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales. "Je rendrai opposable le droit de tout enfant handicapé d'être scolarisé dans l'école de son quartier", a également affirmé M. Sarkozy.
"Cela veut dire qu'il y aura un accès simplifié et adapté à l'école pour tous les enfants pouvant être scolarisés en milieu ordinaire. Cela veut dire également que l'éducation adaptée doit contribuer à la scolarisation et le faire en étroite collaboration avec l'école ordinaire", a-t-il ajouté. "Ca coûte cher, mais ça coûte plus cher aux familles de laisser les enfants isolés", a-t-il soutenu.
Selon lui, les enfants qui "veulent aller dans le secteur adapté iront mais ceux qui veulent aller à l'école avec des enfants +normaux+, entre guillemets, doivent pouvoir" le faire. "Je n'accepte pas les ghettos" et les autres enfants apprendront à "accepter la différence", a asséné M. Sarkozy.
C'est la première fois depuis 1975 (Valéry Giscard d'Estaing) qu'un président de la République assiste au congrès de l'Unapei, selon son président Régis Devoldère, hormis la visite en 1986 de François Mitterrand à un congrès mondial sur le handicap.