Le député des Pyrénées-Atlantiques mène une grève de la faim pour protester contre un projet de délocalisation de l'usine du groupe japonais Toyal installée dans sa circonscription. Elle est spécialisée dans le traitement d'aluminium pour la production de peinture destiné à l'industrie automobile.
Le député centriste a indiqué vendredi soir à la presse que le Premier ministre lui avait téléphoné dans la matinée pour s'enquérir de son état de santé et lui dire qu'il avait donné des instructions au préfet des Pyrénées-Atlantiques pour réunir lundi matin à Pau les industriels et les élus locaux concernés.
Jean-Louis Borloo est pour sa part venu s'entretenir avec lui pendant une vingtaine de minutes. Il lui a annoncé que des tractations étaient engagées avec le groupe Toyal.
Le ministre délégué à l'Industrie, François Loos, avait déjà appelé jeudi soir de Moscou pour dire au député gréviste de la faim qu'il suivait aussi le dossier.
Le président de l'Assemblée, Jean-Louis Debré, est venu vendredi soir le saluer une nouvelle fois.
"Nous faisons tout pour trouver une solution", a-t-il dit.
Le président de l'UDF, François Bayrou, lui aussi élu des Pyrénées-Atlantiques, lui a rendu visite vendredi soir.