Selon Mme Royal, "la responsabilité politique, c'est de prendre des décisions". "Mais, une fois celles-ci prises, qui est le mieux placé pour juger de leur efficacité ? Trop de Français ont le sentiment de ne compter pour rien, d'avoir des problèmes qui ne sont jamais pris en compte par les politiques. On a tout à gagner à les écouter", ajoute-t-elle.
Interrogée sur le fait qu'elle prendrait "certaines de (ses) idées à la droite", Mme Royal répond : "moi, j'apporte des solutions de gauche. Il n'y a aucune ambiguïté là-dessus. Je mets toujours le progrès de la personne au centre de la décision".
La présidente de la région Poitou-Charntes prône "un État décidé à faire avancer ce qu'il y a de meilleur dans le pays".
Selon elle, "le pilotage économique est trop bureaucratique. Un pays qui se remet en mouvement reprend confiance en lui. Il enclenche une dynamique et crée des synergies avec les entreprises, les régions. Tout cela nous manque cruellement aujourd'hui".
A propos de sa candidature, Mme Royal déclare : "c'est l'opinion qui m'a imposée". "Je crois que j'incarne le changement. Une autre façon de faire de la politique. Les gens apprécient ma liberté de parole. Ils sentent aussi que je ne suis pas dans le même rapport au pouvoir que beaucoup d'hommes politiques", fait-elle observer.