Les députés ont souligné que des pressions très fortes existaient : une minorité active de parlementaires pro OGM a confisqué le débat pourtant indispensable sur l’enjeu de société que représente l’avenir de notre agriculture. Les députés ont aussi défendu l’esprit du Grenelle, lequel ne remet nullement en cause la souveraineté parlementaire mais donne au contraire aux élus la liberté de se défaire de certains lobbys.
Pour sa part, Arnaud Gossement a précisé : « Agriculteurs et écologistes ont accepté, lors du Grenelle, de se mettre autour de la table et de négocier pour arriver à un consensus. Il est inacceptable qu’un lobbying puissant de certains représentants du secteur agricole soit dirigé contre ce consensus au risque de le tuer. Revenons à l’esprit du Grenelle maintenant. Il faut tirer les leçons de la crise actuelle pour qu’elle ne puisse pas créer une onde de choc qui emporte jusqu’au futur projet de loi Grenelle qui doit être bientôt déposé au Parlement ».