La méthode utilisée, qui prévoit d’attribuer un siège de député à un département par tranche de 125 000 habitants, contre 106 000 auparavant, devrait aboutir à la perte :
- d’un siège de député pour les départements suivants, Allier, Charente, Corrèze, Creuse, Indre, Loire, Lozère, Manche, Marne, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Nièvre, Puy-de-Dôme, Hautes-Pyrénées, Haut-Rhin, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Deux-Sèvres, Somme, Tarn, Haute-Vienne, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne
- de deux députés pour le Pas-de-Calais et la Seine-Maritime
- de trois sièges pour le Nord et Paris.
En parallèle, des départements bénéficieront de nouveaux députés, à raison :
- d’un député pour onze départements, Ain, Gard, Gironde, Ille-et-Vilaine, Isère, Loiret, Savoie, Haute-Savoie, Var, Vaucluse et Val d’Oise
- de deux sièges pour la Haute-Garonne, l’Hérault, la Seine-et-Marne et la Réunion.
Quatorze des sièges perdus par les différents départements seront attribués aux collectivités d’outre-mer dont la population s’est accrue, et permettront la représentation des Français de l’étranger, qui n’élisent actuellement que des sénateurs.
Cinquante-neuf départements conserveront leur nombre actuel de députés. Mais il sera procédé dans dix d’entre eux - Alpes-Maritimes, Aude, Bouches-du-Rhône, Loire-Atlantique, Bas-Rhin, Rhône, Yvelines, Guadeloupe, Martinique et Guyane - à un remodelage de certaines circonscriptions, afin que leurs populations ne dépassent plus l’écart maximal de plus ou moins 20 % par rapport à la moyenne du département.
Alain Marleix s’est engagé à ce que les opérations d’ajustement soient "conduites dans la plus grande transparence", dans le respect "des règles énoncées dans la loi d’habilitation et dans la décision du Conseil constitutionnel".